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La ville subtile – de la sérendipité dans une écocité durable

 

Créer une ville c’est ajouter des ailes (ll) à la vie.

Ce travail sur la ville subtile est une continuité de nos recherches précédentes à la fois sur l’architecture : architecture interactive, architecture mouvement, architecture chaos et architecture subtile, sur l’habitat et sur la ville : ville Nd.

La ville subtile est une ville durable qui se construit avec le temps, elle consiste principalement en des ajouts ou des modifications sur des territoires inclus dans des villes existantes. Il s’agit davantage de construire la ville sur la ville que d’imaginer une ville ex-nihilo.
La ville subtile est aussi une smartcity (ville intelligente) mais avec une intelligence sensible, une ville coordinatrice d’nspaces, c’est à dire d’environnements connectés dans les mondes à la fois physiques et virtuels, une ville du lieu et du lien laissant aussi sa place à la dé-liaison, la méditation ailleurs que dans des espaces privés et ailleurs que dans des espaces religieux.
La ville subtile joue avec les éléments/évènements climatiques de manière à créer de la sérendipité, à injecter de la poésie dans l’espace urbain. Elle s’attache simultanément aux esthétiques matérielles et immatérielles et les mets en relation. La surprise dans la ville est productrice de lien social.
La ville subtile est circonscrite, elle ne cherche pas à s’étendre en dehors de ses frontières mais elle est en relation avec la campagne, la ruralité. Davantage que de promouvoir une agriculture urbaine, elle promeut une agriculture rurale proche. Elle est donc indissociable d’une notion plus grande de territoire.

 

 
 

Une introduction : Des villes sensibles aux architectures subtiles

Cette vidéo (TED talk – avec sous-titres) introduit nos recherches concernant l’importance des considérations sociales et sensibles des smart-cities, l’nspaces, les esthétiques immatérielles et l’ar(t)chitecture subtile.

 

Conférence Tedx Lyon « Sérendipité », janvier 2015

 

La ville subtile se structure autour de 7 axes :

1 – Une ville PARTAGEE : mutualisation
Repenser/Gérer/Adapter l’espace-temps en fonction des habitants, des usagers et des usages de manière à mutualiser des espaces à différentes échelles pour différents ensembles d’individus.

2 – Une ville VARIEE : mixité
Répartir et distribuer les intensités urbaines dans le temps et l’espace en réalisant des programmations mixtes, condition d’une mutualisation d’usage.

3 – Une ville POETIQUE : sérendipité
Injecter de la surprise dans la ville afin de générer, à travers elle, du sourire, du plaisir, de la rencontre et du lien social dans un usage intelligent des ressources urbaines.

4 – Une ville AGILE : adaptibilité
Créer des typologies d’espaces qui pourraient évoluer dans le temps court et le temps long, changer d’usages ou d’usagers en adaptant la qualité de l’espace.

5 – Une ville BOISEE : faune & flore
Créer des couloirs de biodiversité notamment en réalisant ponctuellement des arborisations en hauteur, à différents niveaux du bâti, dans une démarche bioclimatique et esthétique.

6 – Une ville ASTUCIEUSE : bien-être
Une ville facile à entretenir qui saura transformer ses défauts en qualités mais aussi une ville de services et de bien-être où le numérique est tourné vers l’homme et le lieu (économie d’énergie, réseau d’échange, poésie immatérielle…).

7 – Une ville PRODUCTIVE : TEPOS
Un territoire à énergies positives, économe mais aussi producteur, qui s’adosse aux territoires voisins : production/vente maraîchère en lien avec les agriculteurs, productions culturelles, nouveaux producteurs industriels (FabLab, makers…).

 
Eric Cassar 2016
 

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