t f y v
_

2004 – Hotel _ Bassin de l’arsenal Paris

 

 

 

Projet Hôtel dans le nouveau quartier de l’art contemporain
Programme
hôtel
Lieu Bassin de l’Arsenal – Paris
Surface 40 000 m²

Principes généraux “Il faut encore du chaos en soi pour pouvoir donner naissance à une étoile qui danse.” Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra). Effondrement et métamorphose de l’îlot haussmannien. Fixer un instant.

Dans le site… Le nouveau quartier de l’art contemporain est constitué de deux bâtiments qui se font écho : un bâtiment image dédié à l’art contemporain et un bâtiment image d’une architecture actuelle.
Ce dernier, présenté ici, clôt un îlot parisien avec deux jardins intérieurs, il fait l’angle, s’aligne le long de deux rues secondaires et affirme son identité en se propageant sur toute la largeur du boulevard de la Bastille (un passage souterrain est créé pour la circulation automobile). Il part, dans sa forme, de l’immeuble parisien aligné sur la rue, progressivement se métamorphose et s’effondre dans le canal au moment de sa rencontre avec le bâtiment aligné sur l’autre rue. Il brise ainsi la perspective du boulevard  et fait glisser le regard vers le canal. Le point culminant de l’architecture naît lors de cette rencontre des deux bâtiments (angle des deux rues), de leur collision. Des éléments parallélépipédiques intrus viennent s’ajouter à l’ensemble évoquant la naissance figée d’un inconnu jamais dévoilé (métaphore d’une création artistique…?).  «Il faut du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse» Nietzsche.  La construction discute avec le premier bâtiment qui lui fait face derrière une place publique sur l’autre rive, bâtiment écran support de l’art d’aujourd’hui.

Vu depuis la ville, il est composé de deux bâtis plus ou moins traditionnels avec une peau métallique tachetée de vitrages. Les deux ‘immeubles’ se déforment en crescendo jusqu’à leur rencontre, au bord des berges. Perpendiculaires l’un par rapport à l’autre, ils s’effondrent, se percutent, les textures des toits s’approprient l’enveloppe des façades et des éléments parallélépipédiques étrangers déjà présents se multiplient en traversant l’ensemble du bâtiment de part en part. Mais cette collision n’est pas qu’un lieu d’effondrement puisqu’il émerge de cette rencontre un surplus de matière qui pointe vers le ciel.

Ce bâtiment doit être perçu comme la fixation d’instant.

Partager

Twitter Facebook Del.icio.us Digg LinkedIn StumbleUpon